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Les fermetures de maternité s’enchaînent partout en France. En Seine-Saint-Denis, le manque de sages-femmes inquiète pour les mois à venir. Reportage dans une maternité de niveau 3.
À Chinon (Indre-et-Loire), une maternité est restée fermée pendant plus d’un mois, faute de personnel. La direction avait supprimé des postes et les arrêts maladies n’étaient pas remplacés. À Nevers (Nièvre), une autre avait fermé ses portes pendant huit jours avec 14 sages-femmes en arrêt maladie pour épuisement professionnel. À Limoges (Haute-Vienne), la maternité est sous pression depuis un an. « On est tout le temps en train de courir en fait », témoigne une soignante.
En Seine-Saint-Denis, la plus grosse maternité du 93 de niveau 3 manque de sages-femmes. Ici, les accouchements et les gardes de 12 heures s’enchaînent, en raison du manque de personnel. « On fait entre deux et quatre gardes par semaine, sans compter les gardes supplémentaires », affirme une sage-femme. En moyenne, elles gagnent 2 200 euros nets par mois. En deux ans, les sage-femmes sont passées de 91 à 63 dans cet établissement. « On ne peut pas faire notre travail correctement », affirme Chloé Ravalet, sage-femme.
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