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Les professionnels du secteur de l’hygiène s’inquiètent du fait que leurs matières premières sont de plus en plus rares et que leurs coûts augmentent. Des problèmes qui sont la conséquence de la guerre en Ukraine, mais aussi du ralentissement des transports en Asie.
Dentifrice, déodorant, crème hydratante : on utilise tous ces produits au quotidien. Mais aujourd’hui, le secteur de l’hygiène et de la beauté est en crise, confronté à des pénuries de matières premières, des coûts de production qui explosent et des supermarchés qui cassent les prix. En temps normal, une usine de La-Fare-Les-Oliviers (Bouches-du-Rhône) produit chaque jour deux tonnes de cosmétiques. Mais en ce moment, sur quatre lignes de production, deux d’entre elles sont à l’arrêt, car il manque un des ingrédients, qui est une substance à base d’huile de tournesol.
Ces pénuries sont liées à la guerre en Ukraine, mais aussi au ralentissement des transports en Asie. Privée de son produit phare, la marque Daylily a déjà perdu 20% de son chiffre d’affaires. De plus, de nouveaux frais viennent s’ajouter, car les autres ingrédients, inutilisables seuls, ont une durée de vie limitée. Cela représente 5 000 euros de perte sèche, et 30 000 euros de trésorerie immobilisée pour Daylily.
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