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Mercredi 22 juin, à l’occasion de la journée de réflexion sur le don d’organes, le 12/13 est à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme. Ici, des patients ont vu leur vie changer à la suite d’une greffe.
Une patiente de 58 ans a reçu son nouveau rein en février 2022. « C’était la plus belle chose de ma vie », confie Pierrette Holierhoek, greffée du rein. « J’ai eu cette heureuse surprise d’être appelée, on n’y croyait pas du tout puisque sur mon groupe sanguin, il y avait une moyenne de cinq, six ans. Et là, en fin de compte, je n’aurais attendu que trois ans », détaille-t-elle. Son néphrologue l’examine régulièrement. « Il faut être actif avec une greffe, parce qu’en fait, on doit se l’approprier, vu qu’on va vivre 15 ans, peut-être 20 ans, peut-être même plus avec une greffe », explique Dr Cyril Garrouste, néphrologue transplanteur au CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Plus de 5 000 greffes ont été réalisées en France en 2021, mais de nombreux patients attendent encore trop longtemps. En effet, 400 000 personnes sont inscrites sur le registre des refus et de plus en plus de familles s’opposent au prélèvement sur un proche décédé. « Il n’y a pas de limite d’âge en fait, 80, 90 ans, on peut être donneur », indique Dr Laurence Escaravage, médecin au CHU de Clermont-Ferrand, coordination des prélèvements d’organes et tissus.
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