
Thierry Bonfanti, mari de Marie-Thérèse Bonfanti, disparue en 1986 en Isère, revient sur franceinfo vendredi sur la mise en examen d’un homme qui, 36 ans après les faits, a avoué l’avoir tuée.
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« Nous avons toujours été convaincus » que l’homme qui a avoué « était impliqué dans l’affaire. Il a mis 36 ans à passer aux aveux », a témoigné sur franceinfo Thierry Bonfanti, mari de Marie-Thérèse Bonfanti, disparue en 1986 en Isère. Un homme a avoué son meurtre 36 ans après. « 36 ans, cela a été très compliqué pour moi et mes enfants mais la vie est un combat », a ajouté Thierry Bonfanti.
« Cet aveu est vraiment quelque chose qui nous a touchés profondément. Nous n’y croyions plus et notre soulagement est énorme.
Thierry Bonfantià franceinfo
La famille n’a jamais abandonné : « C’est important que toute la famille soit là parce que quand vous êtes un peu découragé il y a toujours quelqu’un qui reprend le flambeau. C’est très important. » Elle a recueilli des indices, des preuves, les a apportés à la justice. L’enquête a été rouverte en 2020. « Il y a un énorme travail qui a été fait à partir de 2020 pour reprendre le dossier : nous avons été beaucoup plus précis dans la relecture, poursuit-il. Nous avons pu mettre le doigt sur un point précis et c’est ce qui nous a permis d’avancer dans cette nouvelle enquête. »
Un procès est « possible mais pas certain en l’état d’avancement de la procédure », a expliqué de son côté Me Bernard Boulloud, l’avocat de la famille Bonfanti. « Juridiquement, c’est possible puisqu’on peut dire que tant qu’on n’a pas retrouvé le corps, la prescription ne court pas. On va se battre, il y a d’autres possibilités de recourir sur le plan civil contre la personne mise en examen. Cela va être un long débat. »
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